Lors des Journées Internationales du Mieux être Au Travail 2020, j'ai pu brièvement présenter les dernières avancées en Neurosciences des émotions, et tordre un peu le cou aux vieilles théories qui polluent encore nos perceptions et représentations à ce sujet.
En effet, notre façon d'appréhender et gérer notre vie émotionnelle, nos sentiments et états, est conditionnée par notre culture judéo-chrétienne. Cette dernière nous a appris à les nier, les réprimer, chez les autres et en nous même. De cela découlent de nombreux problèmes relationnels, que l'on soit au travail ou en famille. Ne pas savoir reconnaître nos propres émotions nous empêche d'avoir une réaction adaptée à la situation rencontrée, ce qui peut générer de la souffrance. Ne pas la reconnaître chez l'autre entrave la communication, et nous fait entrer dans un cercle vicieux de reproches, d'éloignement, voire de violence.
Mais la science a, elle aussi, été victime de ces à priori culturels, et, jusqu'à très récemment, les modèles proposés restaient incomplets. Dans cette extrait de conférence, je présente donc les dernières découvertes qui ont été permises via l'avènement des dernières techniques d'imagerie cérébrales, dans le but de nous réconcilier avec nos émotions.
A revoir jusqu'au 1er novembre 2020.
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