Les troubles du comportement alimentaire sont une conséquence souvent méconnue, mais significative, des violences sexuelles. Les victimes de violences sexuelles peuvent développer des troubles alimentaires tels que l'anorexie, la boulimie, ou l'hyperphagie boulimique, en réponse aux traumatismes qu'ils ont subis.
Pour certains, les troubles alimentaires deviennent un moyen de reprendre le contrôle sur leur corps après avoir été privés de leur autonomie pendant l'agression sexuelle. D'autres utilisent la nourriture comme un mécanisme d'adaptation pour gérer leurs émotions intenses. Les pressions sociales liées aux normes de beauté irréalistes et les stéréotypes de genre exacerbent souvent ces problèmes chez les survivants.
Il est crucial de reconnaître cette corrélation complexe et de fournir un soutien approprié aux personnes touchées. Une approche multidisciplinaire comprenant une thérapie individuelle, un soutien psychologique et nutritionnel est essentielle pour aider les survivants à se rétablir et à retrouver une relation saine avec la nourriture et leur corps.
